LE PANSEMENT SCHUBERT
Une lecture musicale d'après le livre de Claire Oppert
Voix : Adèle Frantz / Piano : Nicolas Tassilly
Sous l’oeil bienveillant de Pascal Arbeille
Une production Cie Canopée 2021-2022
Les soignants observent les effets du violoncelle sur les patients :
10 minutes de Schubert = 5 mg d’Oxynorm !
(analgésique soulageant les douleurs sévères)
Un piano et quelques paroles, de la musique et des maux,
une lecture musicale et sensible pour un voyage à travers les oeuvres de
Johan Strauss, J-S Bach, Schubert, Haendel et Cloclo.
EPROUVER LA MUSIQUE
COMME UN POUVOIR APAISANT
Alors qu'elle joue le thème du trio pour piano et cordes n° 2 op.100 de Schubert, Claire Oppert, violoncelliste et musicothérapeute, voit se détendre, sous l'effet de la musique, une résidente en souffrance.
De là naîtra le « pansement Schubert », protocole de soin par la musique vivante. Depuis, Claire Oppert joue pour les malades et les personnes en fin de vie, que le chant du violoncelle apaise, stimule ou réconforte. D'une plume délicate et poétique, la musicienne raconte ces rencontres et moments suspendus dans les lieux de soin et son expérience auprès de jeunes autistes et de patients atteints de la maladie d'Alzheimer. comment la musique apaise les corps, adoucit les gestes, accompagne la fin de vie des personnes qu’elle visite.
La musique a le pouvoir de réduire les niveaux de cortisol (aussi appelée hormone du stress), offrant un soulagement immédiat. Par cette lecture musicale, nous souhaitons aussi faire baigner le public dans le bercement des mélodies de grandes oeuvres que nous pouvons tous et toutes reconnaître : une sorte de massage sonore et délicat, qui nous l’espérons, pourra nous questionner sur ce que nous désirons comme ultime expérience de fin de vie, pour nous et nos proches. Pour une fin de vie apaisée, pacifiée, étonnante, vivante.
POUR UNE ECOLOGIE DU SOIN
« Deux ans après le scandale Orpéa, les Ehpad toujours dans la tourmente », titre l’Humanité.
Les politiques d’austérité du gouvernement actuel promettent de s’intensifier. Encore une fois, les économies seront faites sur les aides et services publics qui soutiennent encore un peu les plus précaires et les plus vulnérables.
Or il existe, dans la tourmente, de rares petits îlots de tendresse, sous l’impulsion des soignants et des artistes intervenant dans les structures. Musicien-nes, chanteur-ses, clown-es : ils et elles oeuvrent, en lien avec les soignants, pour une fin de vie plus douce et plus digne.
Cette lecture porte l’urgence de prendre soin de nous, de nos enfants et de nos anciens. Nous demandons le même soin à nos écosystèmes – nous en faisons partie et sommes toutes et tous interdépendants. Nous demandons la protection de toutes les personnes aux âges vulnérables (enfants et personnes âgées) et milieux naturels vulnérables.